Il faut se souvenir des jours de fête où nous avons été heureux et tout faire pour les revivre un jourà » 1939. L’orage qui gronde au loin sonne la fin des années d’insouciance. À Toulouse comme ailleurs, les hommes qui refusent de voir grandir leurs enfants dans une Europe soumise aux nazis s’engagent et partent pour le front. Beaucoup n’en reviendront pas. D’autres, comme Étienne, prisonniers en terre ennemie, se retrouvent ballotés de camps en camps, toujours plus durs à chaque tentative d’évasion. Au pays, les femmes ne baissent pas les bras. Mélina, qui vient de mettre au monde un petit garçon, est persuadée que pour revoir un jour son mari, elle doit se montrer digne de lui. Confiant leur enfant à un couple d’amis, elle s’engage dans la lutte et rejoint la Résistance.