209 RECIT (s)

Un chien qui devient porte-parole est une idée déjà bien exploitée. Ici, c'est l'approche originale qui change, créant un récit alléchant à souhait.Toutoune est un chien pas comme les autres, qui porte haut la plume du bout de sa patte pour vous faire partager la vie qui vibre alentour dans un petit hameau perdu au coeur de la Bourgogne. Des petits riens qui prennent sens sous ses mots alertes, s'entrechoquent pour mieux rebondir. Toutoune, avec sa verve coutumière, donne des petits coups de gueule parfois, mais le plus souvent, ses mots sont tendres et drôles

Ce récit raconte six mois d'ermitage dans une cabane, dans les profondeurs de la taïga sibérienne : les moments de solitude, la lutte pour la survie, les moments de paix, d'extase et d'osmose avec la nature, etc.

Un père fait parler son fils, foudroyé par une méningite à 20 ans. Il raconte le deuil et décrit les jours et les semaines qui suivent son décès. Goncourt du premier roman 2011

Résumé :
Dans le prolongement de La chute de cheval et Théâtre intime ce récit évoque Olivier, frère jumeau de l'auteur décédé à la veille de ses six ans. Convoquant sa mémoire et se référant à la littérature ou aux ouvrages scientifiques consacrés à la gémellité, J. Garcin témoigne de son rapport à la vie conditionné par le sentiment de la présence fantomatique de ce frère décédé

Dans ce récit mêlant souvenirs, réflexions et anecdotes, l'écrivain se souvient de sa période de STO en Allemagne, et de son aventure dans la presse satirique avec Hara-Kiri et Charlie Hebdo, et témoigne des atteintes de l'âge et de la maladie de Parkinson.

Une quarantaine de textes courts racontent les petits plaisirs et les moments de bonheur de la vie quotidienne.

Avec humour, dans un style bon enfant propre à celui qui est ici la figure emblématique de cette Bresse jurassienne évoquée, le narrateur redonne vie à tout un univers à la fois proche mais déjà lointain

Dans ce récit, Jacques Bénichou raconte dix ans de sa vie de fils d'Algérie: son enfance après de ses parents et de ses deux soeurs, à Tlemcen, dernière grande ville avant la frontière marocaine, puis sa vie professionnelle de jeune adulte, de Palikao à Oran. Un destin bouleversé, comme celui d'un million de pieds-noirs, par la violence et la tragédie de la guerre.

Ce récit se présente sous la forme d'un journal, celui d'Angélika, l'amie et belle soeur de Klara qui revient d'Auschwitz à Paris apès une déambulaion à travers l'Europe en août 1945.
Le journal s'organise autour de la parole de Klara qui, jour après jour, pendant un mois, dévcoile ce qu'elle a vécu.
Pas de lamentations, mais elle dit froidement, avec force et violence, sa stupeur et sa colère permanente son incapacité à accepter les codes de la vie redevenue normale. Elle refuse de revoir sa fille de trois ans et partira, au bout d'un mois, en Amèrique. Il existe peu de recits sur le retour des déportés et leur dufficile réadaptation à la vie quotidienne.

Ecrit à la première personne, ce récit raconte le malheur qui est advenu à Lydie Violet, attachée de presse, et son existence depuis le jour où elle s'est effondrée dans son bureau. Son combat contre la maladie est une leçon de courage et de vie.

Une championne de natation tente de sauver une jeune baleine qui a dérivé loin de sa mère lors de leur migration vers le nord. Un témoignage vécu qui prend des allures de récit initiatique, et célèbre les mystères de la mer

Les années qui se sont écoulées de la fin de la Deuxième Guerre mondiale à aujourd'hui sont revisitées par la mémoire d'une femme. Cette autobiographie impersonnelle saisit le changement ininterrompu des choses et des représentations, idées, croyances, lieux communs en circulation dans la société.

L'auteure, qui a créé un lien personnel avec Isabelle Dinoire, première greffée du visage, fait le récit de son drame, l'accident qui l'a défigurée et l'opération de reconstitution faciale tentée et réussie. Elle donne également à entendre les voix multiples de ceux qui ont joué un rôle, psychologique ou médical, auprès d'Isabelle.

A travers le prisme de la ville de Nyamata au Rwanda, l'auteur fait le récit de la la libération de milliers de Hutus en vue du procès en réconciliation, la question du pardon et la coexistence dans un même milieu, des victimes et leurs bourreaux, hantées par leurs mémoires mais poussées par la nécessité de continuer à vivre malgré tout

Fethiye Çetin a écrit d’un trait pour se libérer enfin de son secret, celui d’une grand-mère arménienne rescapée du génocide de 1915. Des phrases jetées sur le papier avec la boule au ventre parce qu’elle savait obliger ainsi ses concitoyens à affronter un passé refoulé.»

Récit à la fois autobiographique et historique sur le château de Versailles par le jardinier en chef actuel.

L'auteur raconte son enfance au Creusot, ville minière, et le cheminement intérieur qui l'a mené de l'enfermement vers l'écriture. Les scènes successives illustrent une stupeur et une absence qui se transforment aussitôt en leur contraire, développant chez l'enfant le goût du miracle de vivre, de la beauté, de la noblesse et la gloire secrète de la pauvreté.