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Un après-midi d'été à la fin des années 70, l'auteur vient de rencontrer Anne-Marie qui joue l'Infante dans Le Cid. En assistant à une répétition, Anne Philipe, la mère d'Anne-Marie, s'assoit à ses côtés. Mais vient-t-elle pour applaudir sa fille ou se souvenir de Gérard Philipe, le Rodrigue d'Avignon ?

Résumé :
Dans le prolongement de La chute de cheval et Théâtre intime ce récit évoque Olivier, frère jumeau de l'auteur décédé à la veille de ses six ans. Convoquant sa mémoire et se référant à la littérature ou aux ouvrages scientifiques consacrés à la gémellité, J. Garcin témoigne de son rapport à la vie conditionné par le sentiment de la présence fantomatique de ce frère décédé

« C'était trop. Trop vite, trop tôt. Trop peu préparé à ce nouvel assaut de souffrance et de regrets. Trop de colère contre le destin. Trop de morts. Trop de prières et de miséricorde. Trop de Toussaint aux beaux jours. Trop de plus jamais. » En l'espace de six mois disparaissent successivement la mère et le frère de l'auteur. Tandis qu'ils affrontent la maladie surgit un secret qui réécrit l'histoire de la famille.