La folle histoire d'une lutte sans mort de Napoléon Bonaparte, revenu aux affaires pour sauver le monde contre les djihadistes : l'imagination au pouvoir. De nos jours, un chalutier norvégien de Findus repêche, dans ses filets, Napoléon Bonaparte et son cheval Le Vizir, maintenus en parfait état de conservation grâce aux eaux glaciales de la mer du Nord. Le retour du premier Empereur de France coïncide avec la vague d'attentats djihadistes qui assaille le pays depuis quelques mois. Promu, par une secrète confrérie corse, à une retraite au soleil, Napoléon, boosté au Coca-Cola Light pour apaiser ses aigreurs d'estomac, et en escale à Paris, ne peut rester indifférent au sort de son peuple. Il décide alors de se lancer dans une guerre contre les fanatiques islamistes. Evincé par le gouvernement de Hollande, il devra se constituer une nouvelle Grande Armée qui s'avèrera être bien loin de celle qu'il imaginait.
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roman quête scénario mythes bataille clown assassinats attentats actualité loufoque djihadisme fou napoléon bonaparte décalé absurde humour politique guerre littérature française rentrée littéraire 2015
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gruz
gruz 12 octobre 2015
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(Sur l'air de Marlbroughà)
Romain s'en va en guerre,
Marrons-nous, marrons-nous, mais sans haineà
Armé de son imagination et de sa verve légendaire, le voilà qui ressuscite Napoléon et l'envoie se frotter à Daech.
On savait l'auteur capable de nous narrer des histoires improbables. Un fakir dans une armoire Ikea, une femme qui apprend à voler pour aller voir sa fille. Des récits décalés, si drôles ; poésie de l'absurde. On ne l'imaginait sans doute pas s'attaquer à un tel sujet d'actualité au travers de sa plume déjantée.
Il fallait oser. Oser parler d'un sujet grave et d'une actualité brûlante. Oser tourner en dérision le célèbre (petit) grand homme, son entourage, nos « grands » hommes actuels et notre société contemporaine, sans tomber dans le ridicule. Osez Joséphine, disait l'autre.
L'histoire est folle, délirante, jouissiveà et instructive.
Imaginez Napoléon qui trouve un bon appart dans un Formule 1 pour préparer son plan de guerre, entouré d'une armée à sa taille et à celle de son attribut disparu (ce n'est pas moi qui l'affirme). Oh, et puis n'imaginez rien, et laissez vous emporter par cette vague continue de bons mots et de situations ubuesques.
Romain Puértolas a une idée par phrase. Son humour a le débit d'une Kalachnikov, mais fait éminemment mois de dégâts. On se gausse, on s'esclaffe devant son talent unique et irrésistible, à brocarder, ridiculiser et parodier notre monde.
Mais pour que Re-vive l'empereur, accumuler juste des blagues au kilomètre ne pouvait pas tenir la distance tout au long d'un roman de 350 pages. L'auteur ne pouvait décemment pas faire n'importe quoi, même s'il se permet tout. le récit est donc très documenté : j'en ai bien plus appris sur le Napo en quelques heures, qu'en plusieurs années d'école. Bref, il n'y a pas meilleur que l'école du rire. Et mine de rien, entre les blagues, certains passages sont d'une touchante profondeur.
La première pointe de son bicorne littéraire, Romain Puértolas l'avait ciselée de sa plume dans le cadre du recueil de nouvelles Nous sommes Charlie, où dans son histoire nos humoristes partaient en guerre, armés de leurs crayons de couleur. La seconde pointe est donc cet irrésistible roman, d'une réussite tout aussi improbable que son sujet.
Oui, je tire mon chapeau (phrygien) à l'auteur pour avoir réussi haut la (les) main(s) à me faire rire, sourire, pouffer sans jamais perdre le rythme soutenu qu'il impose à ses blagues. Il n'est pas là pour tenter de trouver une solution au grave problème actuel (l'aboutissement de la bataille de Napoléon contre les terroristes étant pour le moinsà particulière). Non, il nous rappelle que l'humour est un blindage contre l'horreur, et une défense qui ne doit jamais tomber. Il défend la notion de tolérance aussi, c'est juste une évidence.
J'ai rarement jubilé à ce point au travers de la fantaisie d'un auteur, tout en me sentant connecté au monde. Je décerne donc la cocarde humoristique à Romain Puértolas.
Tiens, pour la peine, je vais aller relire un passage au hasard, juste pour me mettre de bonne humeur pour la journée.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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stokely
stokely 10 mars 2016
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Un bon moment que cette lecture avec le dernier livre de Romain Puertolas ou Napoléon se retrouve dans d'autres époques ce qui donnent pas mal de descriptions savoureuses car les temps on tout de même bien changé depuis la mort de l'empereur. Tout ceci est mêlé avec des situations achat d'une ferrari, d'un avion, l'empereur avec un tee shirt de chat qui rat. Avec un fond d'histoire plus conséquent avec la guerre que souhaite mener Napoléon contre les jihadistes.
On ne s'ennuie pas dans cette lecture après il faut aimer le genre et la surprise est moindre quand on a déjà lu un autre livre de cet auteur. Il ne me reste plus qu'à sortir de ma Pal le fakir également.
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Ladydede
Ladydede 06 septembre 2015
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Romain Puertolas est un auteur qui divise... Certains l'adorent, d'autres le détestent et le trouvent insupportables et ce nouveau roman le confirme bien !
Re-vivre l'Empereur ! relate le retour de Napoléon Bonaparte en France, non pas au XIXe siècle mais bien en 2015, juste après les attentats de janvier dernier.... Décongelé et prêt à tout, il revient pour sauver la France !
Et oui ! Burlesque n'est-ce pas ? C'est la plume de Romain Puertolas. Autant vous le dire, moi je fais partir des personnes qui aiment son humour et son côté "gentillet" ! Lire ses romans est pour moi un moment de détente et de sourires mais je comprend aussi que des lecteurs le trouvent agaçants et laissent tomber ces romans par terre... Il en faut pour tous les goûts !
Revenons à Re-vive l'Empereur ! Romain Puertolas donne de la personnalité à ce Napoléon qui finalement se trouve assez bien dans notre époque actuelle. J'ai aimé le point de vue de l'auteur, son opinion sur ce qu'il est arrivé en France (Je suis Charlot!) et sur le djihadisme. Il y a un ton léger qui m'a beaucoup plu (attention, je ne dis pas qu'il minimise le courant et la violence de ces personnes!). Il n'en reste que c'est de la politique et que le sujet est sensible, peut -être un peu trop sensible pour moi... Vous l'aurez compris, pour ce troisième roman, ma lecture a été plus difficile que les autres mais il n'en reste que j'ai passé un bon moment.
À vous de voir et de vous forger votre propre opinion ! Il n'en reste que Romain Puértolas a du talent pour faire parler de lui !
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Fandol
Fandol 30 juin 2017
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Il faut se laisser prendre par ce roman apparemment complètement loufoque, le quatrième livre de Romain Puértolas qui nous avait fait rire avec "L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea", tout en posant le problème du traitement infligé aux migrants.
"Re-Vive l'Empereur" s'empare du mythe napoléonien pour faire revenir Bonaparte et c'est désopilant tout en atteignant un niveau nettement plus élevé de réflexion à propos des djihadistes qu'il va tenter de vaincre ou plutôt de convaincre.
Bien sûr, notre homme est très surpris par tout ce qu'il découvre. Il devient accro au Coca light qu'il nomme « le Champagne noir » mais n'apprécie pas du tout l'invasion de l'anglais : « Se pouvait-il que la France fût devenue une annexe de l'Angleterre ? »
C'est un Corse, le professeur Bartoli, membre de la CGT, la Confédération des grognards tristes, qui l'accueille pour le ramener sur son île mais, à l'aéroport : « Les pièces de métal semblaient avoir été remplacées par des cartes rectangulaires qu'il suffisait d'introduire dans la fente de petits boîtiers. »
Notre pays est troublé après les assassinats à L'Hebdo des Charlots. Il se souvient qu'il faisait arrêter les caricaturistes et fermait les journauxà « L'abeille impériale avait le bourdon » et décide de « partir en guerre contre les djihadistes et de sauver la France. »
Bonaparte découvre les crèmes corporelles, le T-shirt et en passe un à l'effigie de Shakira. Il se rend aux Invalides où il apprécie sa statue et récupère son bicorne puis se rend à l'Elysée car il lui manque le plus important, son armée.
« La dernière fois qu'il avait vu le palais de l'Élysée, c'était le 25 juin 1915 » et c'était « sa maison » La rencontre avec François Hollande est cocasse. Il le trouve « Ahuri mais sympathique. » Serge Lama est convoqué ainsi que Nicolas Sarkozy : « il avait enfin trouvé plus petit que lui », et plusieurs historiens.
N'obtenant rien de concret du côté officiel, il décide de se débrouiller tout seul, recrutant des danseuses du Moulin Rouge, un balayeur et l'imam de la Grande mosquée de Paris. Il apprécie de voir l'Arc de Triomphe terminé et va loger dans un Formule 1. Il recherche des descendants et, au passage, il règle son compte au FN : « le mot immigré ne veut rien dire, la chose la plus importante est de se sentir Français » et précise : « Je ne voterai jamais FN. û Pourquoi ? û Parce que je n'ai pas envie de revenir à mon époque. »
Finalement, il apprécie la France d'aujourd'hui : « Plurielle mais unie, Multiculturelle, colorée, elle s'était enrichie du mélange au long de toutes ces années. »
Sa Nouvelle Grande Armée est ainsi et elle part en expédition dans le repaire de l'ours de Mossoul. Là-bas, l'aventure rocambolesque offre des pages importantes sur le rôle des religions et leurs chimères : « Il était vrai que toutes les religions avaient une conception anthropomorphique de leur dieu. »
Quand on rappelle au grand chef djihadiste toutes les atrocités commises au nom d'Allah, la question mérite d'être posée : « Qui es-tu pour défaire ce qu'Allah a fait ? », constatant plus loin : « Les caricaturistes de L'Hebdo des Charlots avaient raison, c'est dur d'être aimé par des cons. »
Finalement, sous une apparence loufoque, "Re-Vive l'Empereur" pose les bonnes questions et apporte une solution que nous aimerions tant voir se réaliser, même sans Napoléon !
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Aucafelitterairedeceline
Aucafelitterairedeceline 12 octobre 2015
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Est-ce l'anniversaire de la bataille de Waterloo qui a donné l'idée à Romain Puértolas de mettre en scène Napoléon dans son nouveau roman ? En tout cas, l'idée de base (qui se limitait pour moi au retour de Napoléon de nos jours) m'a plu et je découvre donc cet auteur, qui semble diviser les lecteurs, pour la première fois.
Napoléon est décongelé !!! et son cheval le Vizir aussi. Très vite pris en charge par un certain Mr Bartoli membre de la CGT (Confrérie des grognards tristes), voilà un petit jeu de mot qui reviendra à plusieurs reprises. L'humour du début est léger. Il est marrant de voir Napoléon découvrir notre époque, les avions, faire des comparaison avec son époque, le voir projeter ce qu'il aurait pu faire avec telle ou telle chose.
Lorsqu'il arrive à échapper à la vigilance de Bartoli, Napoléon retrouve son chapeau et se trouve un but. Il faut savoir que l'intrigue a lieu après les attentats de janvier, et lorsqu'il l'apprend pour faire simple, il se lance dans une croisade : débusquer et lutter contre les djihadistes. A partir de ce moment-là, voyant le ton du récit, la tournure que cela prenait, je me suis dit : possible roman casse-gueuleà
Il y a eu des hauts et des bas, des moments où je me demandais si j'allais continuer ma lecture. Pourquoi ? Parce que le roman virait au ridicule, avec une accumulation de personnages certes hauts en couleur, mais sans vraiment d'intérêts, pour la plupart. Napoléon se dégotte une armée de pacotille, qui m'a un peu fatiguée. L'auteur en joue dans le récit, Napoléon sait qu'il est loin de sa Grande armée espéré, mais franchement c'est trop ! Pour la renforcer, il va jusqu'à partir à la recherche de ses descendants, ceux-là sont un peu plus intéressants à la rigueur.
Donc je disais qu'il y avait eu des hauts et des bas, mais plus j'avançais dans ma lecture, plus le livre prenait une tournure abracadabrantesque, loufoque qui ne me plaisait pas. L'idée de faire revenir Napoléon est intéressante, mais là on veut en venir l'auteurà. Comment Napoléon lutte et vient à bout de DAECHà c'est tellement grosà il y a quelques éléments de réflexions au fil du livre auxquels on adhère ou pas, chacun y voit ce qu'il veut, mais le comique reprend vite le pas et cela crée des décalages dans le récit. Résultat : un roman très inégal.
Bon s'il y a une chose positive à souligner : j'ai tout de même apprécié la légère documentation autour de la vie de Napoléon, les batailles, etc.
L'auteur ne m'a pas convaincue ici, pourtant l'idée de départ semblait bonne, mais je n'ai pas adhéré à son humour, à la tournure qu'il a donné à son roman. Romain Puértolas s'est attaqué à un sujet certes délicat, mais cela ne m'aurait pas déplu, c'est la façon dont est traité le sujet qui est en cause ici.
Lien : https://aucafelitterairedece..
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critiques presse (2)
Bibliobs 27 octobre 2015
L’inventivité de Puértolas, même lestée d’un humour un peu lourd et d’une candeur parfois niaise, se déploie avec autant d’efficacité que l’armée napoléonienne à Austerlitz.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lexpress 14 octobre 2015
Re-vive l'Empereur! confirme la capacité de Romain Puértolas d'enchaîner les péripéties délirantes et potaches. Une fantaisie foutraque.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (33) Voir plusAjouter une citation
Ladydede Ladydede 28 août 2015
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Le peuple continuait de se plaindre, comme de son temps. Les gens pensaient toujours qu'ils étaient nés à la mauvaise époque et que leurs problèmes s'arrangeraient avec les années. Mais ce n'était qu'un leurre. Si l'on était malheureux à une époque, il y avait de fortes chances qu'on le soit à une autre. Quelqu'un d'heureux l'était tout temps. Si l'on était pas heureux avec tout ce que l'on avait, on le serait pas avec ce qu'il nousmanquaiit. C'était une évidence. Mais quand même, aujourd'hui, les gens se plaignaient pour se plaindre. Ils avaient de la chance. Ils avaient tout pour eux. Tout était si facile. Il y avait même des machines qui lavaient le linge pour vous, c'est dire !
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Ladydede Ladydede 28 août 2015
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Il pensa un instant lui laisser une petite note écrite de sa main, un de ces billets qui l'avaient rendu célèbre parmi la gente féminine.
Je me réveille plein de toi.
Ton portrait et le souvenir de l'enivrante soirée d'hier
n'ont point laissé de repos à mes sens. Douce Charlotte,
quel effet bizarre faites-vous sur mon cœur...
Je serai heureux de retrouver ton petit cul, ce soir.
Et après, on osait le traiter de goujat !
+ Lire la suite
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missmolko1 missmolko1 26 décembre 2015
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Cependant, ce fut le chanteur Serge Lama qui confirma de manière tranchante que l'homme au pantalon moulant était bien l'Empereur des Français. Le président actuel n'en revenait pas. Nicolas Sarkozy non plus, mais pour d'autres raisons : il avait enfin trouvé plus petit que lui. Car si les deux hommes mesuraient 1,68 m, ses talonnettes lui donnaient l'avantage de quelques centimètres. Et rien au monde ne pouvait lui donner plus grande satisfaction. Plus grand que le plus grand des chefs d’État qu'avait connus la France. Il ne pourrait jamais attendre de rentrer à la maison ce soir pour l'annoncer à Carla. Il fallait qu'il lui envoie un texto. Tout de suite. Maintenant. Alors que l'ex-président pianotait sur son portable pour prévenir sa top model chanteuse de berceuses, les historiens visiblement émus, s'attroupaient devant l'Empereur décongelé.
+ Lire la suite
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jcamille jcamille 23 juillet 2016
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Un peu partout dans le monde, l'armée dépensait des millions de dollars, chaque jour, pour inventer de nouvelles formes de camouflage, de nouveaux uniformes caméléons pour se fondre dans la nature, alors que pour quelques euros, on pouvait s'acheter une burqua à Carrefour Bardès. Une burqua qui vous rendait en quelques secondes totalement invisible, comme la cape d'Harry Potter, l'anneau de Bilbo, tout autant dans le XVIIIe arrondissement de Paris qu'en pleine Syrie occupée.
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DelphinePa DelphinePa 07 janvier 2016
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Georgette vivait au comptoir du bar le Chaud Lapin, dans le quartier de Pigalle. Elle en était le pilier. Littéralement parlant, que son acception se réfère au monde de l'architecture ou à celui du rugby. Un bon gros pilier. Du genre de ceux qui soutiennent des cathédrales ou composent le quinze de France. Ils avaient dû construire l'établissement autour d'elle, d'ailleurs, parce que, vu ses dimensions elle ne passait sûrement pas par la porte.
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Videos de Romain Puértolas (33) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Romain Puértolas
Qui mieux que Romain Puértolas lui-même pour nous parler de son prochain roman? http://www.lajoiedelire.ch/livre/detective-tres-tres-tres-special/
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La folle histoire d'une lutte sans mort de Napoléon Bonaparte, revenu aux affaires pour sauver le monde contre les djihadistes : l'imagination au pouvoir. De nos jours, un chalutier norvégien de Findus repêche, dans ses filets, Napoléon Bonaparte et son cheval Le Vizir, maintenus en parfait état de conservation grâce aux eaux glaciales de la mer du Nord. Le retour du premier Empereur de France coïncide avec la vague d'attentats djihadistes qui assaille le pays depuis quelques mois. Promu, par une secrète confrérie corse, à une retraite au soleil, Napoléon, boosté au Coca-Cola Light pour apaiser ses aigreurs d'estomac, et en escale à Paris, ne peut rester indifférent au sort de son peuple. Il décide alors de se lancer dans une guerre contre les fanatiques islamistes. Evincé par le gouvernement de Hollande, il devra se constituer une nouvelle Grande Armée qui s'avèrera être bien loin de celle qu'il imaginait.
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gruz
gruz 12 octobre 2015
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(Sur l'air de Marlbroughà)
Romain s'en va en guerre,
Marrons-nous, marrons-nous, mais sans haineà
Armé de son imagination et de sa verve légendaire, le voilà qui ressuscite Napoléon et l'envoie se frotter à Daech.
On savait l'auteur capable de nous narrer des histoires improbables. Un fakir dans une armoire Ikea, une femme qui apprend à voler pour aller voir sa fille. Des récits décalés, si drôles ; poésie de l'absurde. On ne l'imaginait sans doute pas s'attaquer à un tel sujet d'actualité au travers de sa plume déjantée.
Il fallait oser. Oser parler d'un sujet grave et d'une actualité brûlante. Oser tourner en dérision le célèbre (petit) grand homme, son entourage, nos « grands » hommes actuels et notre société contemporaine, sans tomber dans le ridicule. Osez Joséphine, disait l'autre.
L'histoire est folle, délirante, jouissiveà et instructive.
Imaginez Napoléon qui trouve un bon appart dans un Formule 1 pour préparer son plan de guerre, entouré d'une armée à sa taille et à celle de son attribut disparu (ce n'est pas moi qui l'affirme). Oh, et puis n'imaginez rien, et laissez vous emporter par cette vague continue de bons mots et de situations ubuesques.
Romain Puértolas a une idée par phrase. Son humour a le débit d'une Kalachnikov, mais fait éminemment mois de dégâts. On se gausse, on s'esclaffe devant son talent unique et irrésistible, à brocarder, ridiculiser et parodier notre monde.
Mais pour que Re-vive l'empereur, accumuler juste des blagues au kilomètre ne pouvait pas tenir la distance tout au long d'un roman de 350 pages. L'auteur ne pouvait décemment pas faire n'importe quoi, même s'il se permet tout. le récit est donc très documenté : j'en ai bien plus appris sur le Napo en quelques heures, qu'en plusieurs années d'école. Bref, il n'y a pas meilleur que l'école du rire. Et mine de rien, entre les blagues, certains passages sont d'une touchante profondeur.
La première pointe de son bicorne littéraire, Romain Puértolas l'avait ciselée de sa plume dans le cadre du recueil de nouvelles Nous sommes Charlie, où dans son histoire nos humoristes partaient en guerre, armés de leurs crayons de couleur. La seconde pointe est donc cet irrésistible roman, d'une réussite tout aussi improbable que son sujet.
Oui, je tire mon chapeau (phrygien) à l'auteur pour avoir réussi haut la (les) main(s) à me faire rire, sourire, pouffer sans jamais perdre le rythme soutenu qu'il impose à ses blagues. Il n'est pas là pour tenter de trouver une solution au grave problème actuel (l'aboutissement de la bataille de Napoléon contre les terroristes étant pour le moinsà particulière). Non, il nous rappelle que l'humour est un blindage contre l'horreur, et une défense qui ne doit jamais tomber. Il défend la notion de tolérance aussi, c'est juste une évidence.
J'ai rarement jubilé à ce point au travers de la fantaisie d'un auteur, tout en me sentant connecté au monde. Je décerne donc la cocarde humoristique à Romain Puértolas.
Tiens, pour la peine, je vais aller relire un passage au hasard, juste pour me mettre de bonne humeur pour la journée.
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stokely
stokely 10 mars 2016
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Un bon moment que cette lecture avec le dernier livre de Romain Puertolas ou Napoléon se retrouve dans d'autres époques ce qui donnent pas mal de descriptions savoureuses car les temps on tout de même bien changé depuis la mort de l'empereur. Tout ceci est mêlé avec des situations achat d'une ferrari, d'un avion, l'empereur avec un tee shirt de chat qui rat. Avec un fond d'histoire plus conséquent avec la guerre que souhaite mener Napoléon contre les jihadistes.
On ne s'ennuie pas dans cette lecture après il faut aimer le genre et la surprise est moindre quand on a déjà lu un autre livre de cet auteur. Il ne me reste plus qu'à sortir de ma Pal le fakir également.
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Ladydede
Ladydede 06 septembre 2015
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Romain Puertolas est un auteur qui divise... Certains l'adorent, d'autres le détestent et le trouvent insupportables et ce nouveau roman le confirme bien !
Re-vivre l'Empereur ! relate le retour de Napoléon Bonaparte en France, non pas au XIXe siècle mais bien en 2015, juste après les attentats de janvier dernier.... Décongelé et prêt à tout, il revient pour sauver la France !
Et oui ! Burlesque n'est-ce pas ? C'est la plume de Romain Puertolas. Autant vous le dire, moi je fais partir des personnes qui aiment son humour et son côté "gentillet" ! Lire ses romans est pour moi un moment de détente et de sourires mais je comprend aussi que des lecteurs le trouvent agaçants et laissent tomber ces romans par terre... Il en faut pour tous les goûts !
Revenons à Re-vive l'Empereur ! Romain Puertolas donne de la personnalité à ce Napoléon qui finalement se trouve assez bien dans notre époque actuelle. J'ai aimé le point de vue de l'auteur, son opinion sur ce qu'il est arrivé en France (Je suis Charlot!) et sur le djihadisme. Il y a un ton léger qui m'a beaucoup plu (attention, je ne dis pas qu'il minimise le courant et la violence de ces personnes!). Il n'en reste que c'est de la politique et que le sujet est sensible, peut -être un peu trop sensible pour moi... Vous l'aurez compris, pour ce troisième roman, ma lecture a été plus difficile que les autres mais il n'en reste que j'ai passé un bon moment.
À vous de voir et de vous forger votre propre opinion ! Il n'en reste que Romain Puértolas a du talent pour faire parler de lui !
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Fandol
Fandol 30 juin 2017
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Il faut se laisser prendre par ce roman apparemment complètement loufoque, le quatrième livre de Romain Puértolas qui nous avait fait rire avec "L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea", tout en posant le problème du traitement infligé aux migrants.
"Re-Vive l'Empereur" s'empare du mythe napoléonien pour faire revenir Bonaparte et c'est désopilant tout en atteignant un niveau nettement plus élevé de réflexion à propos des djihadistes qu'il va tenter de vaincre ou plutôt de convaincre.
Bien sûr, notre homme est très surpris par tout ce qu'il découvre. Il devient accro au Coca light qu'il nomme « le Champagne noir » mais n'apprécie pas du tout l'invasion de l'anglais : « Se pouvait-il que la France fût devenue une annexe de l'Angleterre ? »
C'est un Corse, le professeur Bartoli, membre de la CGT, la Confédération des grognards tristes, qui l'accueille pour le ramener sur son île mais, à l'aéroport : « Les pièces de métal semblaient avoir été remplacées par des cartes rectangulaires qu'il suffisait d'introduire dans la fente de petits boîtiers. »
Notre pays est troublé après les assassinats à L'Hebdo des Charlots. Il se souvient qu'il faisait arrêter les caricaturistes et fermait les journauxà « L'abeille impériale avait le bourdon » et décide de « partir en guerre contre les djihadistes et de sauver la France. »
Bonaparte découvre les crèmes corporelles, le T-shirt et en passe un à l'effigie de Shakira. Il se rend aux Invalides où il apprécie sa statue et récupère son bicorne puis se rend à l'Elysée car il lui manque le plus important, son armée.
« La dernière fois qu'il avait vu le palais de l'Élysée, c'était le 25 juin 1915 » et c'était « sa maison » La rencontre avec François Hollande est cocasse. Il le trouve « Ahuri mais sympathique. » Serge Lama est convoqué ainsi que Nicolas Sarkozy : « il avait enfin trouvé plus petit que lui », et plusieurs historiens.
N'obtenant rien de concret du côté officiel, il décide de se débrouiller tout seul, recrutant des danseuses du Moulin Rouge, un balayeur et l'imam de la Grande mosquée de Paris. Il apprécie de voir l'Arc de Triomphe terminé et va loger dans un Formule 1. Il recherche des descendants et, au passage, il règle son compte au FN : « le mot immigré ne veut rien dire, la chose la plus importante est de se sentir Français » et précise : « Je ne voterai jamais FN. û Pourquoi ? û Parce que je n'ai pas envie de revenir à mon époque. »
Finalement, il apprécie la France d'aujourd'hui : « Plurielle mais unie, Multiculturelle, colorée, elle s'était enrichie du mélange au long de toutes ces années. »
Sa Nouvelle Grande Armée est ainsi et elle part en expédition dans le repaire de l'ours de Mossoul. Là-bas, l'aventure rocambolesque offre des pages importantes sur le rôle des religions et leurs chimères : « Il était vrai que toutes les religions avaient une conception anthropomorphique de leur dieu. »
Quand on rappelle au grand chef djihadiste toutes les atrocités commises au nom d'Allah, la question mérite d'être posée : « Qui es-tu pour défaire ce qu'Allah a fait ? », constat