Chaque fois qu'on m'é invité à raconter mon enfance et que j'ai tenté l'aventure, le romancier qui est en moi m'a barré la route. Mais quand la soif d'enfance devient trop forte, que faut-il faire ? S'en raconter une autre, plus conforme peut-être à celle de nos rêves, plus imprégnées sans doute d'imaginaire que de réel. Et qui, pourtant, fera revivre des êtres endormis sous la dalle glacée des années mortes.